1. |
Après moi le déluge
03:05
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Déranger la conscience, Faire reigner l’insouciance
Déraper dans la rue, M’en remettre aux grands crus
Te choisir par défaut , Parier sur les mauvais chevaux
Me tâcher au quotidien, M’en remettre au destin
Après moi le déluge
pardonne à qui m’accuse
ai-je besoin qu’on me juge
me confesse si j’abuse
Vouloir mettre le hola, M’en remettre aux filles de joie
Me sentir bien au fond, Demeurer roi des cons
Si tu veux regarde moi , Me décaptiver de toi
Des politiques, des pompes à frics, de l’admiration d’un public
Refrain
M’extasier même sans thunes, Mes yeux de chimène devant la lune
Me figer les yeux béants, Devant L’univers et son géant
Ignorer des pays les capitales, le contenu de ma timbale
T’aimer à contre temps, en baiser deux en même temps.
Refrain
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2. |
Le temps des lettres
02:53
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Il n’y aura pas d’amertume
Juste une flamme qui se rallume
A faire pleurer les coeurs de pierre
Feu aux souvenirs d’hier.
Feu à ces langues, à ces putes
A la vérité qui permute
Dans les mémoires des concernés
Un amour grand depuis qu’il est né
Les rivières pourpres de l’oubli
Et le courant, qu’on croit maudit
A faire trembler les idéos
A mettre le doigt bien plus haut ..
A repenser aux temps des lettres
Sous la porte, moi, je me jette
Bien mérité si mon corps brûle
Et que sans raison, je me consûme
Je serais seul à m’enlaidir
Si on les comptes par mille à rire
D’un grand élan plein de censure
Quand aux préjugés qui perdurent
Pied nu, longerons avec moi
Tout les rodeurs à contre-voie
L’allée du sentier vagabond
Côté tarmac, face goudron.
Refrain
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3. |
La mort de la morale
03:01
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Du ciment dans le cul, est-c’ que ça rentrera?
Silicone t’en veux plus, Est-c’que ça vous ira?
De l’eau dans ta bécane, jamais dans les soirées,
On s’sent bien dans nos grôles, qu’une fois bien défoncé
Normal ou Inquiétant ?
Sympa, ou décevant ?
Trouves-tu ça normal ?
La mort de la morale.
Tes cendres électroniques, on s’est vite habitué
L’emploi c’est la panique, Tout se barre en fumée
Mais où sont donc passé, rebelles et dissidents,
les punks les ravagés , lettres au correspondant ?
Refrain
Faut-il qu’on réanime, le grand des cathédrales?
La pensée unanime et le coeur de leurs chorales
Du tactile aux récrés, plus de pneus qu’on empile
Des échanges en octets, succèdent aux sacs de billes
Places aux endimanchés, A l’heure du paraître
Hommes libres et anarchistes, vont-ils un jour renaître?
Plus le droit de foutre une claque, à ce gamin odieux
Les gosses bien éduqués, on peut tous leur dire adieu
Refrain
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